C’est la saison de l’ail des ours. Si vous avez la chance d’avoir une forêt dans un rayon de 10km autour de chez vous, cela vaut le coup d’aller inspecter les lisières à la recherche d’ail des ours. La plante pousse en masse dans les endroits ombragés, de préférence humides près des petits cours d’eau.
C’est une plante sauvage, dont toutes les parties sont comestibles : les feuilles, les boutons et les fleurs. Les feuilles dégagent une agréable odeur d’ail, sans être trop forte. C’est d’ailleurs l’une des méthodes pour vérifier si vous avez bien trouvé de l’ail des ours et non pas du muguet ou du colchique d’automne. Ces deux derniers viennent plus tardivement, ils ont des fleurs et une odeur différentes et sont hautement toxiques. Vérifiez donc toujours bien l’odeur, les fleurs et aussi la partie tige des feuilles : seul l’ail des ours possède de longues tiges de 5 à 8 cm suivant la taille des feuilles, bien entendu.
Respectez la nature et prélevez uniquement selon vos besoins, en laissant en place le bulbe pour que vous puissiez revenir l’année suivante ! De toute façon les feuilles ne gardent pas leur fraicheur bien longtemps, il est donc inutile d’en prendre plus que vous n’allez en consommer.