La place des préparations maison dans les maux d’hiver (et DU virus)

L’hiver est là, et avec lui les maux de l’hiver : rhumes, gastros, virus divers et variés, comme notre tristement célèbre virus du moment. On pourrait ajouter également que c’est sans mérite, mais vous savez comment ça se passe dans le show-biz : ce ne sont pas les plus talentueux qui reçoivent le plus d’attention. On braque volontairement le réflecteur sur quelqu’un qui se retrouve dans la lumière, simplement parce qu’on voit dans sa personne une opportunité… mais ce n’est pas le sujet du jour…

Revenons donc à nos remèdes maison. Quelle place fait-on aujourd’hui à nos savoirs et savoir-faire ancestraux ? Comment pouvons-nous utiliser intelligemment ce que des générations entières de femmes avisées, guérisseurs, médecins, moines, érudits nous ont légué ?

Les remèdes maison ne sont pas des médicaments !

J’entends parfois dire que pour mon problème X j’ai essayé le truc Y et que cela n’a pas marché. On pourrait donc en conclure que toutes ces connaissances sont à jeter à la poubelle, et qu’il faudrait se rabattre sur des médicaments. Cette grosse erreur est due au fait que notre vision sur la santé s’est rétrécie depuis l’arrivée des médicaments et des compléments chimiques.

Qu’est ce que j’entends par là ? Imaginez que vous avez un mal de tête. Dans la vision moderne, on dit, ok, je prends un antalgique, cela le fera passer. Certes, ça marche. On a supprimé le symptôme. En revanche, on est passé à côté de quelque chose de très précieux, qui pourrait nous éclairer davantage sur nous, nos besoins, ou un éventuel déséquilibre. Ai-je mal à la tête à cause de la fatigue, d’un manque de sommeil, d’une digestion difficile ou d’une dispute, ou bien à cause du manque d’oxygène car je porte le masque depuis 5 heures etc. etc. La liste est infinie.

Vous en conviendrez, examiner la cause du mal de tête au lieu d’en supprimer simplement le symptôme est beaucoup plus intéressant sur le long terme, cela nous permet d’ajuster notre comportement en fonction des messages du corps et de ses besoins. Bien entendu mon message n’est pas de rester avec le mal de tête. Nous ne sommes pas  masochistes, si on a mal, c’est normal de rechercher le soulagement. N’oublions simplement pas d’investiguer plus avant.

Comme je le disais, les plantes ne sont pas des médicaments. Leur rôle n’est pas de supprimer un symptôme, on ne peut donc pas les utiliser de la même manière qu’on utilise un médicament.

Outre l’investigation de comprendre ce qui à l’oeuvre dont j’ai parlé dans le paragraphe précédent, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on cherche autre chose : rétablir un équilibre, soutenir une fonction, amener des principes actifs, prévenir etc etc. Les plantes sont capables de nous aider de plusieurs façons, et suivant la voie et la plante choisies, le traitement peut être plus ou moins long, déconnecté dans le temps des symptômes, ou employé de manière conjuguée pour créer une synergie intéressante.

Comment choisir les plantes ?

En fait, les critères de choix ne sont pas différents de ce qu’on peut utiliser dans le domaine de l’alimentation pour filtrer les informations. Nous avons trois sources majeures d’accès à l’information.

1. l’historique : comment les gens dans différentes époques et différentes civilisations ont utilisé les plantes et avec quels résultats

2. la science : les recherches sur certaines plantes et leurs effets

3. l’expérience personnelle : que se passe-t-il pour moi quand j’utilise cette plante sous une certaine forme ?

Par exemple, nous savons que les fleurs de sureau sont traditionnellement utilisées dans les état fiévreux, pour booster l’immunité, ou en cas de grippe. Il y plusieurs écoles, soignants, civilisations, pour qui cet usage est répandu : en Europe, en Amérique du Nord, dans l’Antiquité (Hippocrate et Pline l’Ancien), ou encore chez les moines du Moyen Age, jusqu’aux herbalistes d’aujourd’hui.

Quand je tape dans Pubmed “elderflower”, il y a 29 résultats, certains évoquant le sujet qui m’intéresse. je peux donc regarder ce qui a été examiné et pour quel résultat. Mais pour bien travailler, il faut aller plus loin, car ce qui peut être vrai dans une boîte de Petri ou sur des animaux ne l’est pas forcément dans un corps humain. Ou bien ce qui a été utilisé dans la recherche n’est pas forcément la plante dans son entièreté, ou  pas sous la forme que je peux obtenir. Ou bien encore  le but de la recherche peut être différent de mon propre questionnement, et donc dans ce cas les réponses seront forcément orientées d’une certaine manière. Il peut y avoir beaucoup de critères à considérer pour décider si, au final, la recherche est pertinente ou pas pour la question que je me pose.

Je peux faire un essai de tisane de fleurs de sureau à mon prochain épisode fiévreux et en tirer la conclusion : est-ce que cela me soulage (sans enlever la fièvre), est-ce que le déroulement de l’épisode est différent de ce que je pouvais ressentir auparavant ? Est-ce que mon état général est moins pire ? Est-ce que les symptômes évoluent plus rapidement ? Est-ce que le rétablissement est plus rapide ou pas ? etc. etc. A base de ces observations je vais pouvoir décider si cette plante est compatible avec moi et mon problème actuel.

L'objectif est donc de faire correspondre
la problématique actuelle, la personne
et l'effet de la plante.

La prévention, la mère de l'immunité

De très nombreuses personnes ont parlé et écrit sur le rôle de la prévention. Si jamais vous n’avez pas encore rencontré ces informations, vous pouvez regarder cette vidéo que j’ai faite au début de la pandémie pour vous aider à faire les bons choix alimentaires et à rester le plus possible en forme et pour que votre système immunitaire soit au top. Vous pouvez aussi lire cet article ou encore ceux-là, sur un sujet moins drôle : le rôle des pesticides dans la santé.

Bien entendu une bonne alimentation ne constitue qu’une partie de la prévention : bouger, s’oxygéner, rire, prendre soin de ses peurs, de ses émotions font partie intégrante de la démarche. Alors entourez-vous de personnes positives, qui vous font avancer dans cette direction (que ce soit de manière virtuelle ou physique) et utilisez toutes les occasions qui se présentent pour profiter du moment présent.

églantine vitamine C immunité

Exemple concret avec LE virus du moment - comment j'ai utilisé mes préparations maison

Ma maman vient d’avoir LE virus du moment. Heureusement, je lui avait amené mes préparations maison lors de notre dernier séjour chez elle et elle a pu s’aider de ces plantes.

Au début elle était enrhumée et toussait. Je lui ai conseillé de prendre 3 fois par jour la teinture de sureau.

Dès la confirmation qu’elle était positive, nous avons ajouté la teinture d’artemisia annua, préparée maison également, plus les deux grands classiques dont des recherches ont confirmé l’utilisation très intéressante : la vitamine D et le zinc. (s’il y a des constantes dans les différents protocoles que j’ai eu l’occasion de voir, ce sont bien ces deux compléments super simples mais efficaces.)

Avec les tisanes la prise de miel boosté à la vit C (églantine) a été aisée, en alternance avec du miel à l’ail, tout au long de la journée.

Ce qu’elle a rapporté : le rhume et sa toux ont continué, sans aucun signe alarmant. Autour du troisième jour elle a ressenti des courbatures et une faiblesse inhabituelle qui se sont dissipés progressivement, pour disparaître autour des 7ème-8ème jours, avec un retour à la normale complet le 10ème jour.

Voilà le retour d’expérience. Bien entendu, nous sommes tous différents et inégaux devant les microbes. Toujours est-il que pour une personne qui soigne son mode de vie, qui mange bien selon son profil et ses sensibilités, qui gère son stress, s’oxygène à fond et est exempte de peurs, cela s’est passé de cette façon. Cela ne change bien entendu rien au fait que d’autres personnes peuvent avoir besoin de médicaments ou de traitements bien plus poussés.  La santé est une affaire personnelle, individuelle, il n’existe pas de solution à taille unique. Alors contacter son professionnel de santé préféré et parler ensemble en connaissance de son état de santé, de son historique et de ses préoccupations est la meilleure chose à faire de mon point de vue.

En tout cas les expériences que j’ai eues avec mes préparations maison, dans le cercle familial ou avec des amis ou des clients,  sont pour moi la preuve que la prévention, c’est-à-dire prendre soin de soi dans tous les aspects de sa vie est primordial et que les plantes peuvent être une merveilleuse aide dans certaines situations de la vie…

Prenons soin de nous, profitons des moments de bonheur, des personnes positives proches de nous et utilisons "la pharmacie du bon Dieu". Je continuerai à partager avec vous mes petites recettes qui pourront vous être utiles.

Teinture de sureau noir
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