Les 9 clés de la rémission – selon les recherches

C’est une question qui me préoccupe depuis mes 18 ans. A cette époque-là, mon père a eu une tumeur au cerveau  et après 18 mois de maladie il s’en est allé. Depuis, j’ai rencontré des personnes avec des pathologies lourdes, diverses et variées et je me suis toujours demandé, mais qu’est-ce qui fait que pour eux tout va bien ?

Bien entendu il n ‘y a pas de réponses, personne ne sait ce qui fait que certains s’en sortent et d’autres pas. Mais en se penchant sur la question et en examinant chaque cas, on peut trouver des informations très précieuses. C’est ce que Kelly A. Turner, auteure du livre Les 9 clés de la rémission a fait. En bonne chercheuse, pendant des années elle a recherché des personnes en rémission, elle les a questionnées, elle a comparé leurs approches et en a tiré les conclusions qu’elle partage avec nous dans son ouvrage. Il y a plus de 70 dénominateurs communs, mais elle a identifié 9 points qui sont invariablement présents chez tout le monde.

  1. changer radicalement son alimentation
  2. prendre sa santé en main
  3. suivre son intuition
  4. prendre des compléments alimentaires
  5. libérer les émotions refoulées
  6. cultiver les émotions positives
  7. miser sur le soutien social
  8. approfondir sa spiritualité
  9. avoir de bonnes raisons de vivre

Je ne peux m’empêcher d’y voir des similitudes avec les clés de la santé que j’ai partagées avec vous en janvier :
définir ses valeurs est l’équivalent de prendre sa vie en main. Veiller à son alimentation et bouger, s’oxygéner, va de soi. Miser sur le soutien social revient à avoir une vie sociale satisfaisante ; contribuer et transmettre peuvent être en lien à la fois avec approfondir sa spiritualité et avoir de bonnes raisons de vivre. Si on pense que la plupart des malades sont en repos forcé soit en raison de leur maladie, soit à cause des traitements, on y est.

Quel enseignement en tirer ? En fait, prendre soin de sa santé requiert les mêmes efforts que guérir/atteindre le stade de la rémission. On conserve la même base, et on y rajoute d’autres points. Bien entendu, dans des proportions différentes, mais tout de même. On doit, pour les malades, ajouter des traitements, conventionnels ou naturels, de la méditation ou la pratique d’une religion, ou toute forme de spiritualité qui parle à l’individu, la gestion du stress puissance dix et la gestion des émotions. Si vous avez lu les livres de Guy Corneau, David Servan Schreiber, Marie Lise Labonté, vous ne manquerez pas d’y voir les similitudes avec les 9 points de Kelly  A. Turner.

Ces personnes-là ont toutes cherché des moyens de s’en sortir et nous ont transmis leurs précieuses expériences. Il n’y en a pas deux  pareilles, tout comme il n’y a pas de méthode miracle, ou de voie royale. En lisant les témoignages sur le site radicalremission.com, vous allez trouver des personnes qui ont suivi les traitements conventionnels, comme vous verrez qu’il y en a qui ont choisi de ne pas les prendre et qui ont fait autre chose. Il y en a qui ont eu recours aux deux types de traitement.  Il y en a qui ont tout changé dans leur vie, comme d’autres qui ont (presque) tout gardé. Il y en a qui ont mangé végétarien comme d’autres qui ont mangé de la viande ou des produits laitiers etc. etc.  les exemples sont infinis.

Cette observation m’a renforcé dans ma croyance que la voie diffère pour chaque personne. Alors hormis ces points qui constituent le dénominateur commun, mais mis en oeuvre différemment par chacun, qu’est ce qui fait que ces gens-là survivent contre toute attente ?

J’ai trouvé une des réponses possibles chez David V. Wenzel, qui a survécu l’époque on lui a annoncé une tumeur au cerveau inopérable. Un prêtre lui a posé la question dans un moment de doute :

Voulez-vous être “healed” ou voulez-vous être “cured” ?

suivi par cette phrase  “parce que je vois un tas de personnes en très bonne santé qui ne vont pas bien et je vois plein de personnes malades qui vont très bien”.

Cette phrase donne à réfléchir : on peut être bien quand on est malade ? (Il ne s’agit pas de la santé, ce n’est évidemment pas envisageable. D’ailleurs, on parle toujours de rémission et non pas de guérison.)

Cette question Comment être bien quand on est malade peut s’appliquer non seulement pour quelqu’un qui a le cancer, mais pour quiconque souffre d’une maladie chronique, d’épuisement ou de toute autre chose qui affecte la santé d’une telle façon qu’une vie considérée comme normale n’entre pas dans le domaine du possible. Et c’est là que la réponse devient intéressante, car bien entendu, vous avez les 9 clés, et cela vous donne des pistes. Mais ce ne sont que des pistes pour atteindre quelque chose qui peut être la vraie raison d’un bien-être, avec ou sans maladie : la paix. La paix avec soi, avec les autres et avec les circonstances.

Peut-être que mettre en oeuvre ces points permet à celui qui s’y lance de trouver la paix, à sa façon, de trouver des voies qui y mènent et de tout faire  pour y trouver refuge ? Dans la santé comme dans la maladie. C’est super de manger sain ou de faire du yoga, de jeûner ou de méditer. Mais si cela n’apporte pas la paix, on passe peut être à côté de l’essentiel…Peut-être que ces points ne sont pas des buts en soi. L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage.

 

L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage. (R. L. Stevenson)

Sources :

Les 9 clés de la rémission, Kelly A Turner, j’ai lu, 2017

http://www.davidvwenzel.com/, Bent not broken

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