Etes-vous un mangeur émotionnel ?

Pour savoir si vous faites partie des mangeurs émotionnels, répondez à ces questions. Mangez-vous quand vous êtes stressé? Mangez-vous même quand vous avez le ventre plein?

Pour savoir si vous faites partie des mangeurs émotionnels, répondez aux questions ci-dessous.

  • Mangez-vous quand vous êtes stressé?
  • Mangez-vous même quand vous avez le ventre plein?Êtes-vous un mangeur émotionnel?
  • Mangez-vous en réponse à une émotion?
  • Cherchez-vous à vous consoler ou à vous réconforter avec des aliments?
  • Vous n’arrivez pas à perdre du poids à cause de votre façon de manger ?
  • Vous n’arrivez pas à arrêter de manger ?
  • Mangez-vous pour vous sentir bien/heureux/ou pour vous récompenser?
  • Mangez-vous quand vous êtes joyeux?
  • Etes-vous obnubilé/obsédé par la nourriture/la cuisine/par le fait de manger?
  • Utilisez-vous des mots émotionnellement chargés pour décrire un plat/un repas/ou vos comportements?
  • Souffrez-vous de temps en temps de compulsions alimentaires ou d’envies irrépressibles de manger, de crises d’hyperphagie ou de boulimie?

S’il vous répondez par l’affirmative au moins trois fois,
il est temps que vous vous posiez des questions
sur votre relation à l’alimentation.
 

 

Un mangeur émotionnel

nourrit ses émotions au lieu de nourrir son corps et cela débouche sur une relation malsaine à la nourriture. Au lieu de la voir  pour ce qu’elle est, c’est à dire à quelque chose qui est nécessaire à la survie, le mangeur émotionnel la transforme en quelque chose d’autre, s’y attache, et parfois souffre à cause d’elle.

Un exemple de mangeur émotionnel ? Tiens, un jour, tout d’un coup je me sens “mal”. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu’un morceau de chocolat va m’aider à me sentir mieux. Je vais dans la cuisine, j’ouvre le placard et horreur, il n’y a plus de chocolat…. Et en plus le magasin d’à côté est fermé. J’ouvre frénétiquement les autres portes de placard à la recherche des restes de Noël/Pâques/Anniversaire. Si j’en trouve, je le mange, je suis contente, je sens le chocolat fondre dans ma bouche et mon esprit se calme. Je me sens tout de suite mieux et cinq minutes après je commence à planifier ma journée, mon mal-être s’est dissipé. (je n’envisage pas le scénario où je n’en trouve pas, je serai capable de prendre la voiture et de faire 30 km pour trouver du chocolat…)

C’est quoi le problème avec ça?

vous demandez-vous. Tout le monde est content, je me sens mieux, le chocolat était bio, de commerce équitable et noir, il y a plein de magnésium dedans, alors, circulons, rien à voir. Mais regardons un peu de près ce qui s’est passé. Je ne sais toujours pas ce qui m’a fait me sentir mal, alors je n’ai pas pu y remédier. Comme je n’y ai pas remédié, c’est juste une question de temps pour que cela revienne. De plus, j’ai créé un précédent : la prochaine fois, au lieu de chercher ce qui ne va pas, je vais me tourner vers le chocolat. Et petit à petit, je deviens dépendant du chocolat (ou autre). Vous pouvez sourire, mais C’EST une addiction, au même titre que l’alcool ou l’héroïne. Que j’exagère? Oh que non, je l’ai expérimenté dans mon corps, je sais que il est impossible de ne pas répondre à l’appel du chocolat et que je serai capable de beaucoup de choses pour en avoir.

Le cercle infernal

Le chocolat ou autre aliment ne résout jamais le problème, mais en rajoute : surpoids, diabète ou dépression, syndrome métabolique, hyperactivité ou irritabilité,  coups de colère ou  boulimie pour n’en citer que quelques uns. Mais il y a aussi la culpabilité, le manque d’estime de soi parce que je n’ai pas de volonté, il y a la honte qui me ronge etc. et qui, bien entendu va alimenter le mal-être qui va me conduireà à manger du chocolat. La boucle est bouclée.

Ce cercle infernal, je le connais très bien. C’était mon quotidien il y a quelques années. Et Dieu que c’est libérateur de remettre l’alimentation à sa juste place! Depuis que j’ai réussi à le faire je suis heureuse, car je peux m’occuper de choses beaucoup plus importantes et agréables dans ma vie que la question de “qu’est-ce que je vais manger/cuisiner/prévoir pour emmener”. J’ai du temps et de l’espace dans ma vie et dans ma tête pour faire autre chose, pour sortir ma créativité de la cuisine, et aussi d’aider d’autres à s’en sortir.

Alors, si un jour vous êtes motivé,
je vous aiderai pour que vous vous en sortiez vous aussi !

PS : et je mange toujours du chocolat 🙂

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